Il y a 36 ans, Diemtigen recevait le prix Wakker. Quelle a été l’évolution de la commune depuis lors? À quoi son avenir pourrait-il ressembler? Ces questions importantes concernant son développement seront le thème de discussions organisées sur place le samedi 7 mai, lors d’une manifestation prévue à l’occasion du jubilé du prix Wakker et organisée conjointement par le parc naturel de Diemtigtal et Patrimoine bernois (Thun Kandertal Simmental Saanenland).
Ces dernières décennies, le village à l’entrée du Diemtigtal a traversé de grands changements qui ont à chaque fois représenté de nouveaux défis :
Toutes ces évolutions offrent suffisamment de sujets pour de passionnantes discussions.
L’après-midi se déroulera en trois temps. Il commencera par une visite de l’église afin d’admirer le retable dégagé qui date de 1915. Après de longues discussions, la paroisse a fini par décider récemment de faire restaurer cette œuvre, repeinte en 1956 par Paul Zehnder, ce qui témoigne du changement de la société. L’historienne de l’art Magdalena Schindler replacera les choses dans leur contexte, et donnera des explications relatives à ce tableau que nous devons à un important peintre d’église suisse du XXe siècle.
La visite se poursuivra ensuite à travers le village lauréat du prix Wakker pour se terminer au restaurant Hirschen. En chemin, Heinrich C. Affolter, historien et expert en culture du bâti et de l’habitation dans l’espace rural, présentera les spécialités architecturales et les styles typiques du village et expliquera pourquoi Diemtigen a reçu le prix en 1986.
Au «Hirschen», restaurant jouissant d’une longue tradition, tout sera alors prêt pour des discussions aussi vives que passionnantes: le débat informel, animé par le géographe Hans Hurni et réunissant des représentants de la commune politique de Diemtigen et des invités du village valaisan d’Ernen, lui aussi récompensé par le prix Wakker en 1979, vise à faire ressortir les points communs et les différences. Le public sera lui aussi directement impliqué dans la table ronde où les positions critiques seront les bienvenues.
Par Hans Rudolf Schneider